Lancement du club des jeunes scientifiques, les jeunes guinéens vers l'innovation

Lancement du club des jeunes scientifiques, les jeunes guinéens vers l'innovation
Le Club des jeunes scientifiques francophones de Guinée.

Depuis le 12 juillet, deux mois de mutisme. Voilà qu’enfin un club de start-up voit le jour. Le turbo est en marche. Réunissant des jeunes de divers domaines scientifiques, le club lance ses activités le 19 septembre 2015 à Kaloum. Il envisage à cet effet exposer les différents projets réalisés par ses membres.
Objectivement, sa vocation reste et demeure l’esprit d’innovation, l’assistance des entreprises dans leur  prestation en proposant des solutions informatiques durables. Il vise à cet effet une détection des talents afin de mieux vulgariser l’expertise locale.

Au fait, la nouvelle technologie de l’information et de la communication reste un élément clé et incontournable pour tout pays qui aspire à un vrai développement. De ce fait, l’esprit d’innovation constitue un défi majeur, que tout jeune africain particulièrement guinéen doit relever dans ce 21ème siècle.

Regorgeant à son sein des jeunes talentueux proactifs dans diverses spécialités notamment en Programmation web, en Networking & System mais aussi en gestion de base de données. Trois grands projets défiants toutes concurrences seront présentés. Primo, un site web ayant certainement pour DNS www.amato.com où la commande et livraison en ligne seront assurées, de même que la visite des pharmacies en ligne…Secundo et tertio, deux applications commerciales réalisées dans divers langages de programmation capables de gérer et les pharmacies et les écoles. Une manière d’informatiser bon nombre d’entreprise guinéenne et éviter archaïsme.
Ingenieur Wagué.

C’est en effet Djibril Wagué, un ingénieur visionnaire qui a initié le projet en comparaison avec d’autres jeunes de la sous-région. Il a lieu de dire qu’à l’instar de ces pays (Sénégal, Côte d’ivoire…) où l’actualité est submergée par les NTICs, ces jeunes n’ont sans cesse cessé d’innover. Ils ont pris leur sort en main afin d’aboutir à bon port.
D’ailleurs observation est faite de ces jeunes ivoiriens qui ont réussi à mettre en place d’eux-mêmes leur propre business. Abandonnant leur contrat qui leur générait pas mal de frics, ils décident d’entreprendre. Ils ont pu mettre en place un système à la manière de LAGUIPRES SECURITE. Un système équipé d’un GPS qui permet de localiser des véhicules et de déterminer leurs moindres mouvements en un temps bien défini…Aujourd’hui, leur application a franchi leur frontière. Elle a été commercialisée dans divers pays ouest-africains. Sans souci, ils sont autonomes, riche à vie et peuvent aller en retraite. Une vision de réussite.

En Guinée, le constat amer est cette léthargie, ce manque de créativité et de vision de la jeunesse qui, encline à rester un simple consommateur au lieu d’être innovateur. Une jeunesse sujette aux méfaits de Facebook. Une jeunesse victime de l’internet au lieu de profiter de l’internet. Une jeunesse ignorante en matière de l’utilisation professionnelle de cet outil, de la recherche professionnelle ciblée via Google et l’usage avantageux de ses applications web et logiciels à leur disposition.
Nous voulons décoller en micro-microsoft et aboutir en macro-microsoft. L’aventure ne fait que commencer, alors visons loin afin que nous puissions atteindre le sommet. Produisons ce que nous consommons.

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