Un enfant succombe suite à une maladie



Decès credit photo: Mouslim Diallo

 La mort, elle n’épargne personne ! Elle est programmée depuis longtemps. C’était un jeudi je me rappel bien, une journée agréable où l’environnement était moins ensoleillé. J’étais à la maison. Mes petits frères et moi avions décidés de préparer du thé. Ah que c’est beau de vivre en famille ! On discutait, racontait des vécus, des histoires anciennes et ma mère préparait dans la cuisine. Je suis rentré dans ma chambre, soudain un coup de téléphone retentit. Quelques secondes, ma mère décrocha. C’était qui ?  Mauvaise nouvelle : c’était un appel de décès. L’enfant de mon oncle avait rendu l’âme après plusieurs tentatives de guérison à l’hôpital. Un enfant qui avait à peine commencé à sentir le goût de la vie. Il n’avait que 2 ans.   

L’enfant avait été malade durant d’au moins 5 jours avant de s’en aller et pendant ce temps il avait beaucoup souffert ainsi que la famille. Ils ont amené l’enfant dans un centre de santé et, les médecins ayant prescris des médicaments avaient trouvés que l’état de l’enfant ne s’améliorait guère car il tombait dans le coma des minutes et restait crispé, figé comme un arbre. Alors, la famille était obligée de le ramener à la maison pour trouver d’autres solutions.

Des jours passèrent et l’enfant tombait toujours dans le coma. D’ autres ont commencé à parler de génies malfaisantes Dieu seul sait ! Comme l’être humain tentera par tous les moyens de survivre alors on interpella un imam pour proférer des versets coraniques sur l’enfant afin que les génies laissent l’enfant en paix. Ce dernier rentra chez lui en vain et il raconta qu’une fois à la maison difficilement il avait trouvé le sommeil car il faisait des cauchemars. Un jour passa et son mal ne faisait que s’aggraver alors un deuxième imam fut appelé pour examiner à son tour. Rien n’a pu sauver l’enfant car Dieu avait fixé son terme comme pour nous tous !

L’enfant rendu l’âme.
 Les pleurs commencèrent et les voisins se précipitèrent sur les lieux c’était vraiment triste ? Que c’est dur de perdre un enfant qu’on a eu dans la difficulté ! Mais on ne peut rien y faire après tout c’est Dieu qui nous a créé. Quelques heures après, le lieu était rempli. Après que l’enfant ait été lavé nous l’amenâmes à la mosquée, pria sur lui et directement au cimetière. Sa demeure était déjà creusée ; quelqu’un y entra et on lui tendit le corps, un corps sec dans le linceul. J’étais là figé regardant le corps de ce petit dans la tombe je me disais que la vie est fragile ! Qu’est-ce qu’allait se passé dans ce trou ? Le corps déposé nous lui recouvrâmes de feuilles et du sable tout entier.
Si nous avions le pouvoir de modifier sa trajectoire l’empêcher de s’abattre sur nous que ferions-nous? La mort est la seule expérience qui nous relie tous et l’être humain doit éviter l’orgueil et rester modeste car tôt ou tard il finira comme cet enfant.

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