Cette vie éphémère m’effraye !


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Crédit Photo : Mamadou Mouslim Diallo. Une vie sur le fleuve

Dans un gouffre spirituel indescriptible, j’ai soudain peur. Peur de cette vie à double sens qui me noie tantôt dans un flot de mélancolie. Désemparé, contristé et ahuri, je vois ce monde différemment. Dans mon silence mortel, je contemple la nature avec ses divers aspects et ouvre mon cœur…




Des yeux d’une femme qui vient de perdre son mari, coulent à flot des larmes. J’y vois du désespoir. Abattue, totalement perdue, mille questions s’entrechoquent dans sa tête. Que vais-je faire, que vais-je faire maintenant avec mes enfants. Dira-t-elle. Eh Dieu ! hélas la législation divine reste intouchable.

Je tombe en émoi lorsque des vies disparaissent. De près ou de loin, l’humanité diminue. Où est Georges Gandhi Faraguay Tounkara ? Où se trouve l’honorable Jean Marie Doré ? Encore Où est Mme Kaba Hadja Rougui Barry. Qu’ont-ils faits ? ils se sont en allés à jamais. Je me dis que la vie est tellement précieuse du moment où elle est unique.

Je suis agité lorsque les jeunes perdent le fil. S’enlisant dans des comportements ignobles et gâchant leur temps le plus précieux. Ils s’y plongent. Way ! Dans l’alcoolisme et s’enorgueillis…l’espoir de tout un peuple anéanti.

La vie me fou la pétoche quand l’être humain doté d’une capacité d’analyse abat son propre frère. Lorsqu’une petite fille mineure se fait déflorer par un homme sans scrupule. Et, lorsque la télé devient le moyen éducatif le plus convoité.

A examiner ce monde, l’être humain semble prévaloir sa supériorité sur la nature qu’il a fini par dompter. Transformant la nature à sa guise, il se fait mettre du monde. Mais narcissique qu’il est, il le détruit à petit feu en semant la terreur. Veut-il se prévaloir de lui-même ?

Je panique et m’angoisse du moment où, un jeune roulant sa bosse à la quête du mieux-être revient bredouille. Hors de ses frontières, victime de aléas de l’aventure et quittant ses parents angoissés, il finit par être ravagé d’une maladie.

Perdu dans mes imaginations, je sens que le monde va mal. L’évidence est si simple. Le principal responsable est l’Homme lui-même.

Des érudits ne cessent de se prononcer sur la fin du monde. Selon eux, des preuves qui s’y rattachent sont palpables. Un feu sortira-t-il de Yémen et poursuivant la population ?  Toutefois, ce monde est malade. Allah sauve-nous !

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