L’Afrique, victime de ses fils



Tout au début, les êtres humains étaient égaux. Mais avec l’évolution, Dieu leur a doté d’un esprit, d’une conscience pour qu’ils puissent améliorer leurs conditions de vie, et surtout pour qu’enfin ils puissent changer le monde. L’Afrique n’est-elle pas en marge de cette évolution ?
 
 Depuis l’indépendance de l’Afrique, elle n’a pas pu jusque-là émerger des problèmes qui l’assaillent. Ces problèmes qui sont entre autres le comportement résigné de sa population  mais aussi la mal gouvernance faite par les dirigeants africains. De ce fait, je dirai que les dirigeants africains constituent le véritable problème de l’Afrique depuis 1960, tant par leurs comportements et leurs agissements. C’est pourquoi le grand écrivain Therno Monenembo disait « Eux qui aurait dû être la solution, il n’était en rien, c’est plutôt eux le problème à la lumière de la vérité ». Ils ne veulent guère le bonheur du peuple, ils sont impitoyables et égoïstes, ils oublient qu’ils ont faits une déclaration solennelle, celle de respecter la constitution, d’accepter le peuple et d’accomplir la seule mission qui leur sont confiées, celle de la félicité du peuple et de son épanouissement. De surcroît, ils ont le devoir de servir et de défendre leur peuple quoi qu’il en soit. Cela mérite bien évidemment un patriotisme à grande échelle. Malheureusement  hélas, de par leur narcissisme, ils veulent coûte que coûte modifier la constitution pour s’éterniser au pouvoir, un pouvoir acquis grâce aux peuples, laissant ainsi leur peuple dans des affres insupportables. Alerte à eux : Qu’ils  sachent que l’Afrique n’as plus besoin des hommes forts mais des institutions fortes.


Chefs d’états africains, il me semble que vous devez savoir que la démocratie c’est pour le peuple et par le peuple car, c’est lui  qui vous a élu à travers un suffrage. Alors il mérite respect et considération. Ayez  une conscience juste afin d’accomplir la seule mission qui vous a été confiée, celle du bonheur de votre peuple, son bien-être et son développement jusqu’à la fin des temps.
Chef d’état africains, prenez exemple des pays développés afin de sortir notre Afrique des ténèbres. Développer en vous l’amour de la patrie, la volonté sincère du développement et non l’égoïsme, la cupidité dans vos cœurs pour que nous puissions émerger définitivement. Bien que nous soyons riches en ressources naturelles, le développement ne sera pas possible tant que la mauvaise gestion règne dans nos Etats. Ces ressources naturelles ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée afin de tirer profit de cette dernière. Soyons conscient, ayant la volonté du changement. Nous sommes tous responsables car chacun peut faire quelques choses de son côté pour une renaissance merveilleuse de l’Afrique.

En outre, les problèmes de langue s’imposent parce que les états africains restent divisés par manque d’une langue commune. Une langue d’entente, de communication et de solidarité. De l’autre côté, la démocratie reste un lourd fardeau pour nous car jusque-là elle est mal cernée par les dirigeants et populations africains. 

Par ailleurs, la fuite des cerveaux reste un obstacle au développement de l’Afrique car la plupart des étudiants une fois à l’université ils veulent quitter leur pays pour aller suivre des formations en occident, tant le système éducatif de certains pays africains est défaillant. Certains y restent pour travailler parce que les conditions de travail dans leur pays sont médiocres, pas de salaire suffisant et la corruption y règne. C’est dommage pour l’Afrique que son intelligentsia  travaille ailleurs. Toutefois, il n’y a pas de fait sans cause. Les dirigeants africains doivent prendre leurs responsabilités, créer les conditions viables pour ses élites  afin qu’elles puissent participer activement au développement de l’Afrique.

En définitive, Dieu considère chacun de nous et, il a mis les uns au-dessus des autres pour que nous nous respections. Je ne dirai pas ici ce qui n’a jamais été dit, néanmoins il est clair que l’Afrique est victime de ses propres fils, des héritiers qui ont manqués à leur mission.

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