Ma Guinée, pourquoi tu sombres toujours ?

Ma Guinée ! Guinée de mes aïeux. Ce billet s’envole vers toi rempli d’amertume, des questions et de souhaits. Depuis 1958 tu as accéder à ton indépendance en annonçant au gouvernement Gaulliste : Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’a l’opulence dans l’esclavage. Ton indépendance était grandiose parce que toi seule parmi tant de pays a osée dire stop à la colonisation. C’est vrai tu étais unie et forte grâce à tes quatre régions naturelles sans distinction d’ethnies. Tes ressources naturelles et humaines immenses, tes conditions climatiques très favorables occasionnant ainsi  deux saisons à égale alternance (Saison sèche et pluvieuse). Plus que ça t’es le château d’eau de l’Afrique Occidentale parce que plusieurs fleuves prennent source chez toi, de même qu’une topographie et d’un relief assez chatoyants. De ce fait, tu regorges de montagnes et  de sites touristiques importants qui, par manque d’entretien restent stériles. Ta terre, tellement riche et fertile que même les crachats font pousser des plantes (sans abuser bien-sûr), ta ressource humaine très jeune (75 %).  C’est  que tu renferme est inestimable et inénarrable. 

Guinéé

La question que je me pose, c’est comment une belle nation comme toi qui a un passé si solide s’est divisée ainsi. Qu’est ce qui t’est arrivée maintenant? Tant de haines, de souffrances, de maladies chez ta population ! Le bonheur s’est transformé en malheur, nos dirigeants et politiciens ne cherchent que le pouvoir et s’en moquent de leur peuple. Ils ne cherchent guère la solution pour aider leur peuple, tant d’égoïsmes, d’égocentrismes dans leurs cœurs. Ils cherchent le pouvoir, ce pouvoir qu’on appelle diviser pour régner afin de s’éterniser. Notre pays marche sur des béquilles qu’en bien que si nous ne faisons pas attention, nous risquons de tomber dans un sinistre macabre. Quelle est la solution salvatrice pour émerger de ces difficultés angoissantes ? La question reste posée.
Son excellence Monsieur le président ALPHA CONDE.  

Comme l’on dit souvent c’est Dieu qui donne la royauté à qui il veut et en dépouille à qui il veut. Il vous a donné le pouvoir, alors que faites-vous pour satisfaire les vœux de votre peuple ? Ce peuple qui vous élu. Le peuple de Guinée était confiant qu’avec l’arrivée d’un civil à la tête de notre chère nation, tout allait changer, un développement tant souhaité allait enfin voir le jour, mais le peuple de Guinée s’enfonce de plus en plus dans des situations exécrables en accumulant des déceptions. Les études montrent que ma guinée figure parmi les pays les plus corrompus au monde. Ce qu’il faut dire, c’est que sans union un décollage économique serait impossible. Les guinéens ont développés l’ethnocentrisme dans leur cœur, ce qui reste un frein pour notre développement. Monsieur le Président, depuis que le peuple de Guinée vous a mandaté, vous devriez appliquer une politique d’unité nationale afin de réunir tous les guinéens, vous entourez des cadres efficients et honnêtes. Hélas ce ne fut totalement pas le cas, les guinéens sont divisés, chaque politicien applique ce qu’on appelle une récupération ethnique pour accéder au pouvoir, mais l’important c’est que l’heure n’est plus aux discours mais aux actes. Monsieur le président, sauf votre respect sachez que vous répondrez de votre gestion devant Dieu, de tout ce que vous avez fait sous votre mandat car un père est tenu responsable de ses enfants.

Les maux guinéens. Je m’insurge contre l’injustice, la corruption et l’impunité qui gangrènent notre société.  Des crimes épouvantables persistent jusqu'à présent à cause de l’impunité. Tout dernièrement, un homme fut lynché par la population en fureur parce qu’il a fusillé une femme dans les rues de notre capitale. Un acte vraiment innommable et infâme. Je puis dire que l’absence de justice augmente la délinquance mais, amène la population à se rendre justice. Comment sortir de cette paralysie grandissante, comment améliorer les conditions de vie des guinéens  où dirigeants et opposants ne s’entendent guère ? A vrai dire, chacun tire le drap de son côté laissant ainsi le bas peuple dans la misère et l’angoisse. La politique nous déchire parce que le mot démocratie reste mal cerné jusque-là entrainant des crises politiques.  

Par ailleurs, la jeunesse guinéenne vit dans un dénuement total, ils chôment pendant que les vieux occupent des postes. Elle vit dans une inquiétude croissante tant sur le plan éducatif que professionnel, elle mérite d’être soutenue, d’être bien formée car c’est elle qui favorise et conditionne le développement et, elle est appelée à diriger ce pays un jour. J’estime qu’une jeunesse désœuvrée, est sujette à toutes sortes de crimes, de vols, de vagabondages… De l’autre côté, Ebola est un mal qui nous assaille depuis très longtemps de même que d’autres pays, ce qui a pour conséquence l’emprisonnement de notre pays, l’affaissement de son économie, la fermeture des écoles et tant d’autres ennuis. Des situations graves et insupportables.   De plus, nous souffrons des maux comme la violation de la constitution, le non-respect des droits de l’homme, nous allons de déception en déception…Ma Guinée ! Où as-tu laissé la vérité ma guinée ? La justice, la dignité, le respect, ton courage, ta force et ton union ? Toi qui as libéré tant de pays en guerres. Tu te retrouves aujourd’hui face aux mêmes problèmes. Aujourd’hui, les larmes de ta jeunesse coulent. Dans la rue difficilement on se côtoie, tout le monde est triste et colérique.

 Enfin, bientôt l’année 2015 se pointera à l’horizon, une année exceptionnelle pour la Guinée. Je ressens une appréhension pour nous jeunes, que nous passions une année blanche en cette session 2015 parce qu’Ebola persiste toujours. Le nombre de  victime ne cesse d’augmenter dans les régions, plus de 1000 morts sans compter les cas suspects ; et voilà que les élections présidentielles se pointent. Qu’on arrête de nous baratiner, de tout politiser, disant c’est à cause de ceci ou cela car la non-organisation des élections, la non ouverture des écoles risquent fort bien de perturber l’entrain des guinéens en 2015 occasionnant ainsi des manifestations, des tueries…Monsieur le président, je vous prie d’accepter le peuple, de satisfaire sa revendication afin de respecter la constitution. Veuillez à la fois organiser ces élections dans une future proche, de même qu’aider cette jeunesse à regagner les salles de classes, pour le bien de votre peuple.