Les Guinéens vers les élections 2015
On aurait dit que tout le monde étouffe. Çà
et là, la politique emballe tout un chacun dans son courant vicieux. Que ces « élections
2015 » défrayent la chronique. Avec cette effervescence politique, ça
craint ! Comme chaque année électorale, ma Guinée se trouve dans une
ébullition démesurée. Il en résulte des remous politiques où tout leader
d’opinion est alarmé. C’est à cet instant d’ailleurs que certaines personnes ne
réussissent à exercer leurs métiers. Un bâillonnement flagrant de leur liberté
d’expression.
Des jeunes en campagnes électorales. Credit photo : Mouslim Diallo |
De l’autre, je vois qu’enfin il y a une
justice en Guinée. Une justice prompte à agir pour coffrer un député pendant ce
temps les bandits de grand chemin circulent paisiblement dans les rues de notre
chère capitale. Il est clair que nous aspirons tous d’une justice comme
celle-là : digne et suffisamment culottée pour faire respecter nos lois.
Les guinéens marchent vers le mois électoral
d’octobre 2015. Un mois annoncé inéluctable par l’homme fort de la
nation malgré ce tumulte politique entre les deux camps: mouvance et opposition. Ce mois qui, jamais n’a
cessé de susciter des controverses dans la capitale guinéenne. Jusque-là depuis
des années, moult dialogues ont évolué en dégénérescence. Un échec lamentable
entre hauts cadres du pays qui se réclament patriotes. Chaque camp tire le drap
de son côté. Finalement l’on a droit de se demander à quoi sert d’étudier la
politique, d’avoir de gros diplômes étrangers sans pouvoir autant trouver solutions
adéquates aux problèmes nationaux ?
Les guinéens s’orientent vers la date du 11
octobre pendant ce temps l’opposition ne cesse d' exprimer son ras-le-bol et son sentiment de méfiance malgré cet accord politique global afin
que toutes ses exigences soient respectées notamment entre autres l’assainissement du fichier
électoral et la recomposition de la CENI. Mais aussi le choix des nouveaux représentants au
niveau communal élus du peuple. Elle se dit craindre un holdup électoral. L’opposition ne s’est-il pas prononcé la dessus sur : L'opposition menace malgré la signature de l'accord…
Les guinéens s’acheminent vers les élections
pendant que l’ethnocentrisme bat son plein dans ma guinée. Les voisins qui naguère
se côtoyaient se regardent avec suspicion. Il faut souligner que les campagnes
électorales ont des effets directs sur l’harmonie sociale guinéenne. Elles
engendrent une dislocation grave du tissu social, puisque chaque candidat est élu par une ethno stratégie béante.
Les guinéens s’y engagent pendant ce temps
leur assemblée semble moisir ; elle semble être dissoute par l’exécutif. Où
de bribes d’accusations sont lancées de part et d’autres entre députés. A voir cette
assemblée, on y voit clairement une incapacité de gestion des lois de la république.
Ils s’y pressent et voilà que la caution
électorale grimpe de 400 à 800 millions de francs. Une somme simplement pour un
candidat s’il veut désormais sentir le parfum de Sekoutoureya, pendant que les
jeunes geignent du chômage généralisé qu’ils subissent, de la médiocrité de
leur formation universitaire. Pendant ce temps, le guinéen lambda ne mange véritablement
à sa faim. Il gobe misérablement des tonnes de riz pour rester en vie…
Les guinéens se précipitent vers les
élections pour élire leur président. Un président qui conduira vraisemblablement
leur destinée pendant les cinq prochaines années.
Toute fois, bon nombre de guinéens : les blogueurs guinéens se battent pour une élection libre et transparence, mais en Afrique le contraire n’étonnera personne.
Toute fois, bon nombre de guinéens : les blogueurs guinéens se battent pour une élection libre et transparence, mais en Afrique le contraire n’étonnera personne.
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