Chez John, les jeunes picolent...


Bar-John-Lambanyi
Chez John.
Les différentes sortes de stupéfiants (alcools, drogues…) sont entrés dans la vie de certains jeunes. La capitale Conakry est inondée de fumeurs. Ils intoxiquent leurs entourages sans arrière-pensée. Dans les taxis, les bus et les bars…on s’en fou. Même certaines femmes fument en cachette malheureusementL’excitation et l’envie sont de trop.


Ce sont des substances nocives créant une dépendance chez les jeunes ; les mettant dans une situation d’engourdissement physique et psychique. Du moins, ce qu’ils ne savent pas, c’est que les boissons alcooliques sont des pièges meurtriers dont il faut fuir. Beaucoup y sont pris par curiosité ou par manque d’éducation. Cela n’est-il pas un véritable élément dépressif ? Voyons un peu l’état de certains lieux de ma capitale.
Sur la route de Lambanyi vers le centre commercial, près d’une université privée de la place se trouve un bar à gauche duquel des briques sont entreposées. De l’autre, un énorme magasin ombrage le bar. Quotidiennement, les jeunes s’y attroupent fortement en longueur de journée en s’embourbant avidement de boissons enivrantes. De temps à autres, des discussions futiles et peu prétentieuses s’engagent. Chacun parle de soi avec dédain : c’est un monde où  l’alcool est l’élément essentiel de partage.
Une fois sortie de la fac, je cherche un taxi pour mon retour à domicile. Sous ce soleil cuisant, je décide de m’abriter quelques instants avant de m’encapsuler dans une bagnole ou plutôt un bus (moins couteux) : pauvreté oblige ! Je vois des chaises vides devant le bar, j’y prends place. Quelques instants après, je retourne ma tête. Mes yeux de blogueurs me disaient d’observer. A l’intérieur, plusieurs jeunes (père de famille je ne le dirai pas ; puisque ces derniers sont des responsables) s’y trouvent.
De véritables cris de controverses s’effectuent là-dedans. Des verres de boissons aux mains, chacun essaye prétentieusement de relater ses vécus mystérieusement catastrophiques. L’esprit peut être en vagabond, les mots ne font que vadrouiller. L’un parle de ses années d’emprisonnements, comment en ait il ressorti. A tour de table, d’autres ne manquent de relater des vécus inimaginables tout en ingurgitant quelques gouttes de bière.
C’est comme cela la plupart du temps dans cette cahute. C’est un jet de relaxation et d’enivrement. Dieu seul sait comment certaines personnes se détériorent dans des situations humiliantes.
Religieusement parlant, Dieu condamne les boissons enivrantes, les jeux de hasard, les sacrifices païens, la divination par ce que ce sont des œuvres infâmes inspirées du Démon. Tout ce qui est nocif pour la santé humaine reste interdit. L’alcool reste la mère des péchés (puisque quand t’es soule tu te contrôles plus et tu peux faire du n’importe quoi : violer, poignarder et même tuer…).
Le plus gravissime. C’est quand on a plus le contrôle de soi. Pour une jeunesse dynamique, elle doit être en possession de ses facultés physiques et mentales pour exercer une vie normale et servir sa société. En voilà un aspect plaisant qu’une personne doit encrée en elle pour sa meilleure évolution.

Commentaires

Articles les plus consultés

L'adolescence, une période critique

Campus France, le trajet cauchemardesque de l'etudiant guinéen

Premier de la classe n'est pas premier de la vie