La découverte du réseau à Sigon !
Route vers Toulel, photo:Mamadou Mouslim Diallo. |
D’une
manière ou d’une autre, la communication était sollicitée car beaucoup de
personnes avaient leurs enfants à l’extérieur c’est à dire dans les grandes
villes. L’être humain pour mieux vivre a besoin de communiquer, d’échanger
c’est pourquoi, les habitants se rendaient sur la haute montagne pour des
saluts ou des demandes d’aides. Dans mon village, comme tout le monde le sait, les
montagnes sont maitresses : Mont Loura. C’est ce qui détermine la
rareté du réseau de même, la mauvaise installation des poteaux engloutis par
les hauts sommets.
L’Etat guinéen a complètement oublié ce
village situé de plus de 450Km. Une
région où il neige pendant la saison pluvieuse, c’est ce qui montre combien de
fois la température est basse. En effet, selon les études, la préfecture a
environ une superficie de 9700 Km2. Elle avoisine plusieurs autres préfectures dont Labé et Lélouma
situé au sud, Gaoual à l’ouest, le Sénégal au nord et à l’est par Koubia.
Dans mon quartier Toulèl, les ruelles tracées par les marcheurs longent
les différentes concessions. Nous effectuons des voyages pénibles en nous y
rendant.
De Labé en passant par Lélouma, les routes sont complètement dégradées : Pendant la saison sèche, la poussière faisait son effet. Je dirai tout simplement qu’à Sigon l’avancée technologique reste tardive même en ce 21eme siècle. Des souvenances de ces lieux spécifiques me reviennent. C’était pitoyable. Les personnes âgées venaient pour des appels. Ils ne savaient pas comment prendre un téléphone pour appuyer, et comment passer un appel. D’autres jeunes mal intentionnés profitaient de la situation pour s’enrichir. C’était vraiment mesquin. De ce fait, quand un personnage âgé se déplaçait pour passer un coup de file à l’extérieur. Il venait simplement expliquer les problèmes qui l’assaillent à la maison à son fils citadin : « Allô Mâro lannî , Addhoù depensiî ». Problèmes de nourritures et dépenses.
De Labé en passant par Lélouma, les routes sont complètement dégradées : Pendant la saison sèche, la poussière faisait son effet. Je dirai tout simplement qu’à Sigon l’avancée technologique reste tardive même en ce 21eme siècle. Des souvenances de ces lieux spécifiques me reviennent. C’était pitoyable. Les personnes âgées venaient pour des appels. Ils ne savaient pas comment prendre un téléphone pour appuyer, et comment passer un appel. D’autres jeunes mal intentionnés profitaient de la situation pour s’enrichir. C’était vraiment mesquin. De ce fait, quand un personnage âgé se déplaçait pour passer un coup de file à l’extérieur. Il venait simplement expliquer les problèmes qui l’assaillent à la maison à son fils citadin : « Allô Mâro lannî , Addhoù depensiî ». Problèmes de nourritures et dépenses.
C’était
triste de constater que des jeunes inconscients et sans scrupules jouaient avec
les hommes âgés en abusant ainsi de leur ignorance pour les arnaquer. Ils leur
soutiraient de l’argent dans leurs téléphones. Quand un homme âgé était en difficultés d’appel il s’adressait à un
jeune. Ce dernier, transférait l’argent dans son téléphone ou disait que le
correspond va rappeler en faisant un bip. Le plus grave problème de l’homme
c’est l’ignorance. Nous devons à tout prix la combattre car c’est elle qui nous
met en difficultés.
Je le répète encore, dans ma sous-préfecture Sigon,
l’avancée technologique reste tardive. Désormais grâce à ces nouveaux
opérateurs téléphoniques privés comme Orange Guinée, toute la
guinée est couverte du réseau (3G+). Félicitation aux réseaux privés puisque
les autorités ne sont pas à la hauteur. C’est une fierté aujourd’hui de voir
les habitants des villages les plus reculés passés des appels dans leurs
maisons sans ambiguïté.
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