Une lettre à un ami @sbskalan



Une lettre à mon ami @sbskalan.

@mousbayoro & @sbskalan

Mon cher ami, c’est après une longue réflexion que j’ai boosté ma mémoire afin de ressortir des vieux souvenirs. Premièrement, sache que ceci est une lettre provenant du cœur adressée à toi. C’est un sentiment de joie, de satisfaction de te connaitre car une amitié sincère reste solide et durable. Mais avant, je me permettrais de te faire un flashback des différents moments merveilleux que nous avions eu a passé ensemble.


Dans une mosquée de la place, je t’ai vu pour la première fois. Ce jour-là, je n’avais pas imaginé que notre relation allait s’améliorer substantiellement. Que le destin allait enfin nous réunir. Je n’avais non plus imaginé, que nos ambitions sociales et religieuses convergeront. De même que nos buts et directions : Celles d’une Guinée unie et prospère, celles d’un Islam rayonnant et celles d’une jeunesse compétente et consciente. De ce fait, la première chose qui a retenu mon attention chez toi c’était ton nom exceptionnel : Sally Bilaly Sow. Au fil du temps, nous nous sommes rapprochés ne sais-je comment ? Certainement tu pourras m’en dire plus ! Mais surement le destin nous avait liés d’une manière ou d’une autre.   

Je garde en mémoire, des jours où nous sortions de notre centre de formation : Nouroul Houdah. On se tenait les mains en rentrant à la maison racontant des histoires. Chacun voulait accompagner l’autre chez soi. Mais ce qui était marrant, c’est qu’à chaque sortie tu matais les vendeuses de bouillies au bord de la route. Tu aimais trop la bouillie parce qu’à chaque fois il fallait en acheter pour déguster. Voilà pourquoi d’ailleurs je t’en offre comme présent dans ce billet et fait gaffe de ne pas saliver en le lisant #PetitSow. 
N'Boîry. Credit photo: @MouslimDiallo

Je me souviens du jour où nous allions chez toi pendant qu’il y avait une manifestation sur l’autoroute. La population lançait des cailloux sur la route et les forces de l’ordre tiraient des gaz lacrymogènes. C’était effrayant ! Nous allions l’un a côté de l’autre. Soudain un pickup venait et tirait vers nous. Avec les autres, nous avions détalés à pied de fond Man. Tellement de peur, tu étais devant et moi je suivais. Terrifié, j’avais même laissé une de mes chaussures derrière moi. C’est distrayant mon pote.

Par ailleurs, nous avions tout deux des comportements exceptionnels, le respect et l’obéissance. C’est ce qui nous différenciait des autres. Malgré l’absence de tes parents, tu t’es battu et toujours. Continu dans ce sens, ta prière pour eux ne cesse de les parvenir car Dieu va toujours les exaucées et ils seront satisfaits de toi. Comme tu l’as toujours dit, on ne peut contre la volonté de Dieu. Gardes-tu en souvenance, le jour de notre entrainement en karaté. Très dure cette formation : L’écart des pieds, faire des boxes et autres trucs très difficiles à effectuer. C’était amusant. Ce sont des souvenirs mémorables. 
De même que le football Barça-Real que nous jouions, des matchs de compétitions mortel combat jusqu’à la victoire finale. Nous sortions toujours victorieux grâce à l’aide de Dieu. Notre credo était, et est le Coran : Livre céleste de l’Islam. Te rappelles-tu des grandes organisations que nous faisions au moment des fêtes, des veillées nocturnes jusqu’à l’aube autour de la marmite Attayah Boune Baraada (thé accompagné de viande bien rôtie…) avec des conversations plus ou moins captivantes : Koto Alhassana, Massaîdou, Alpha et autres…C’est après le Bac que tu as retrouvé Labé et moi je suis là, véritable Conakryka, une capitale que tu  décris comme non vivable… 

Il y a tant de souvenances dont je n’ai pas relaté sinon la lettre risque d’être très longue. J’espère que tu seras certainement le first à lire cette lettre, et en sera très ému. J’espère aussi que tu en feras autant pour moi sur ta page ou du moins un grand commentaire de joie, de satisfaction et de souvenirs s’en suivra.

Mon cher ami, sache que je suis de cœur avec toi et je le serai toujours. Je pense même qu’on se verra dans l’autre vie plus extraordinaire que celle-là.


Amicalement !
Ton ami
Mamadou Mouslim Diallo
Mali Yembering/Sigon

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