Guinée, pays de préjudices et corruptions

Guinée-corruption
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Le monde est en perpétuel progrès, et les hommes sont régis par des lois et des principes. Il se trouve que les uns appliquent ces principes et vivent harmonieusement. D’autres par contre les enfreignent aveuglement et vivent dans le supplice absolu.
En Guinée, la constitution ne dit-elle pas que : tous les êtres humains sont égaux devant la loi…? Voyons-en quelques détails.
L’histoire nous a instruit qu’un pays bondé de préjudices, d’effusions de sang où le droit des citoyens est bafoué ne se rétablit peu souvent. A se demander pourquoi
les grandes puissances sont devenues maitres du monde ? Simplement par l’instauration d’un état de droit où la relation humaine est l’aspect fondamental qui conditionne le développement.
En effet, ce billet est né d’une inspiration du sermon de ce grand islamologue Oustage Taîbou. Il relate avec pitié les préjudices, le tort et la corruption dont sont responsables certains guinéens à l’égard de leurs propres frères guinéens.
A voir les habitants de ce pays, ils sont submergés par un sentiment de mépris et de vacheries tant le pays est ravagé par le préjudice et la corruption. C’est le moins qu’on puisse dire, les pauvres s’enfoncent dans leurs misères, ce qui les rend encore plus imprévisibles. Les riches quant à eux n’ont aucune pitié vis-à-vis de leurs employés : pas de bon salaire pour un travail colossal. Au cas où tu insistes sur ton payement, -c’est ton droit- tu risques d’être viré sans préavis. Un acte pernicieux sur l’employé ! Ce patron espère-t-il s’en tirer comme cela ? Le prophète exhorte : «Donnez au salarié son salaire avant que sa sueur ne sèche ». Hadith.
Pareillement, un misérable chauffeur de personnel, obligé de se sauver à 5h du mat’ pour conduire son patron, souffre le martyr à la fin du mois pour récupérer son dû. N’a-t-il pas de dépenses à effectuer, une famille à nourrir ? Encore du tort à un pauvre ! Oh la Guinée…pays de préjudice.
En religion, souvent on dit que le jugement se fera après la fin du monde. Mais il est clair, certains torts seront réglés ici sans tarder. Chacun aura ce qu’il mérite : bon ou mauvais.
Tant de grandes personnalités ne sont-ils pas battus pour l’instauration d’un état de droit dans le monde pour que les hommes vivent en paix et en toute quiétude sociale ? C’est le cas de NELSON MANDELA qui lutta corps et âme contre l’apartheid. Malgré des années d’emprisonnements, il n’a jamais fléchit et renier ses convictions. Tout cela, pour une vie meilleure entre les humains : une lutte noble et remarquable. L’histoire ne l’oubliera.
Dans notre société, des crimes sont commis et cela de façon continuelle. Des jeunes malintentionnés brigandent les gens dans les rues, dans les maisons. Pire ! D’autres abattent froidement les gens. Encore une lésion grave au niveau de notre système sécuritaire qu’il faut guérir. C’est sûr, ceux qui lèsent seront tôt ou tard punis.
Gravissime ! L’autorité « pécuniaire » au lieu de judiciaire s’empare des dossiers et ne fait pas justice. La loi de la jungle : la loi du plus fort ou du plus riche. Finalement personne n’ira se plaindre. Justice de la rue. Œil pour œil, dent pour dent. C’est ce qui se passe quand l’autorité ne prend pas ses responsabilités. Encore un préjudice béant. Le pays va mal.
De l’autre, nos corps devant assurer notre sécurité et le maintien de l’ordre font-ils réellement leur boulot ? Parmi eux, il n’y a-t-il pas ceux qui favorisent l’argent au sacrifice de la justice ? Laissant échapper des bandits en échangent de quelques billets. Justice moribonde.
Pas que ça, un groupe de jeunes agglutiné dans un ghetto picolant et boucanant du chanvre indien. Cela aussi est un préjudice. De même que, lorsque je vois des étudiants en dehors de leur université. Insouciant devant leur bagnole, ils mettent de la musique, dansent, fument et boivent en abandonnant les cours. Une honte pour les étudiants. Plus d’espoir pour l’enseignement supérieur. Au fait, ces genres étudiants grimpent au plafond, acquiert des postes au détriment de ceux courageux mais pauvres.  Pauvre de ma Guinée ! C’est cela un vrai préjudice de la nation.
Ensuite, que se passent-ils dans les foyers ? Un malhonnête de mari riche, à qui la décence s’en est allée déserte la maison sans donner la dépense à sa femme. Il remplit le foyer d’enfants et demeure inapte à enseigner ses enfants sur les règles de conduites dans la société, l’éducation intellectuelle et morale. Il les considère comme des chouchous. Faites ce que vous voulez. Ils sont libres sans restrictions aucunes. Une perte pour la société : préjudice again.
Identiquement dans les familles, avoir une jeune devient un luxe. Une source d’espoir et de fortune. Alors, deux malheureux jeune-hommes se livrent la bataille. L’un, bien instruit et d’une moralité irréprochable mais issu d’une famille pauvre vient en premier. Salam Alaykoum « la salutation s’impose ». Avec modestie, il demande en main la fille. Pour répondre, les parents de la jeune regardent le grand de la tête au pied. Moult imaginations négatives divaguent dans l’esprit des parents. Au finish, mon grand rentre bredouille.
De l’autre un grand « diaspo » comme on le dit, aux oreilles percées, à l’habillement extravaguant dépêchent ses parents chez la famille de la jeune fille. Sans même saluer, il suffit de parler des States, de la France…et branler les billets de banque « Euros », elle est à vous. Animés par le mieux-être de cette vie éphémère, ils effectuent une vente aux enchères des jeunes filles. Les filles d’ailleurs adorent cela. Pauvre de nous ! Résignons-nous, serrons les ceintures chères jeunes victimes de ces préjudices immoraux.

Peut-on exprimer sans le moindre doute que la Guinée est un pays de mérinos ? Toutefois, tant qu’on ne change pas, Dieu ne changera pas non plus. Avec ces incalculables torts que subissent la population guinéenne, la Guinée mérite-t-elle une rédemption ? Lorsque les principes d’équité ne sont pas garantis, la justice est tordue où les faibles sont écrasés par les forts, des lésions morbides dans la société, c’est inquiétant. C’est dommage pour ma Guinée. Néanmoins, chacun aura son compte d’ici ou d’ailleurs. C’est évident.

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